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«Les relations entre l’Union européenne et l’Algérie sont fortes et durables, notamment dans le domaine de l’énergie», a déclaré Nabila Massrali, une des porte-paroles du service européen pour l’action extérieure.

«L’article de Politico ne reflète en rien la position de l’UE, ni sa politique à l’égard de l’Algérie», a-t-elle ajouté, réfutant les informations rapportées par le média américain Politico, selon lequel Bruxelles attendrait un changement politique majeur en Algérie pour proposer un vaste accord économique.

Dans une mise au point adressée à Politico et publiée ce mardi 23 août, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani, a affirmé que la relation qu’entretient l’Algérie avec l’UE dans le domaine de l’énergie «se place assurément au-dessus des supputations subjectives et incongrues puisées auprès d'une source européenne, réputée proche du dossier et qui a, bien entendu, préféré le confort bien commode de l'anonymat».

«Je peux vous assurer que le gouvernent algérien négocie au mieux des intérêts bien compris du peuple algérien dans le cadre d'une relation forte avec l'UE, basée sur l'équilibre des intérêts, et contribuant substantiellement à la sécurité des approvisionnement en énergie de l'UE en contrepartie de la garantie pour l’Algérie de ses parts de marché et la rentabilité de lourds investissements qu'elle consent à cet effet», a-t-il ajouté.

Le 20 août dernier, un article publié sur le site américain Politico affirmait, citant une source européenne restée anonyme, que Bruxelles souhaitait signer avec Alger un accord économique de grande ampleur: «aider le pays à diversifier son économie et y investir massivement, en échange de quoi l'Algérie s'engagerait à lutter d'avantage contre l'immigration et à assurer un approvisionnement en hydrocarbures à l'Europe». Mais selon Politico, les autorités algériennes ne seraient guère emballées. Bruxelles souhaiterait donc un changement politique en Algérie pour officiellement proposer cet accord.