hocine_ait-ahmed.jpg
Le défunt était un des pères de l’indépendance devenu opposant historique au régime. Les obsèques d’Hocine Aït-Ahmed auront lieu dans son village natal en Kabylie.

Selon un communiqué diffusé par l’agence APS, Abdelaziz Bouteflika «a décrété un deuil national de huit jours sur l’ensemble du territoire national, à compter de vendredi 25 décembre, à la suite du décès du moudjahid (combattant) Hocine Aït-Ahmed, l’un des dirigeants de la révolution du 1er novembre 1954».

Son parti, le Front des forces socialistes (FFS), a indiqué que ses obsèques auront lieu dans son village natal d’Aït Yahia, wilaya de Tizi-Ouzou, ajoutant que «la date du rapatriement et le déroulement des funérailles seront communiqués aussitôt que possible».

Né en 1926, Hocine Aït-Ahmed était le dernier survivant des neuf «fils de la Toussaint», les chefs qui ont déclenché la guerre d’Algérie contre la puissance coloniale française le 1er novembre 1954.

Après l’indépendance en 1962, il avait rompu avec ses frères d’armes, devenant un opposant intransigeant au pouvoir.