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La plus connue des monnaies cryptographiques a vu son cours s'envoler de 1.000 dollars début janvier 2017 à plus de 18.000 dollars aujourd'hui. En décembre, deux importantes places boursières de Chicago ont introduit des produits financiers en bitcoins.

Dans le pays, l’interdiction serait motivée par des raisons sécuritaires. «L’Algérie espère instaurer un contrôle plus strict sur ce genre de transactions numériques, qui peuvent être utilisées pour le trafic de drogue, l’évasion fiscale, et le blanchiment d’argent grâce à l’anonymat garanti de ses utilisateurs». On ne dispose d’aucunes statistiques sur le montant des échanges sur les monnaies virtuelles.

Pour Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, Bank Al-Maghrib, le bitcoin n'est pas une monnaie. «Économiquement une monnaie répond à trois fonctions ... c'est un moyen de paiement, c'est une réserve de valeurs et elle a un instrument d'épargne» explique M. Jouahri.