ministere-des-finances-algerie.jpg
Le bilan du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS), relevant des Douanes algériennes, indique que cette baisse du déficit commercial s'explique par la hausse des recettes du pays en devises, induite à son tour par la hausse des prix du pétrole.

En janvier 2016, le brut était tombé à ses plus bas niveaux historiques atteignant le 20 janvier les 27 dollars/baril. Une année plus tard, le Brent tourne autour de 55 dollars.

Durant l'année 2016, la balance commerciale a accusé un déficit de 17,84 milliards de dollars contre 13,71 milliards en 2015 et ce après avoir enregistré un excédent de 4,306 milliards de dollars en 2014.

Le CNIS a précisé qu'en janvier 2017, les exportations se sont établies à 3,3 milliards de dollars contre 2,05 milliards de dollars lors de la même période de l'année précédente, soit une hausse de 60,74%.

Quant aux importations, elles se sont chiffrées à 3,89 milliards de dollars contre 3,88 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée, soit une hausse de 0,31%.

Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 94,11% du total des exportations de l'Algérie, ont été de l'ordre de 3,11 milliards de dollars durant le premier mois de l'année en cours, contre 1,97 milliard de dollars par rapport à la même période de 2016, en hausse de 58%.

En 2016, Sonatrach a exporté du gaz et du pétrole pour une valeur de 27,1 milliards de dollars, contre 32,69 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 17,12%. En 2014, les revenus du pétrole étaient de 60,304 milliards de dollars, soit 40,76% de plus que l'année d'après.