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L'Algérie a importé, pendant les sept premiers mois de l'année en cours, des véhicules pour un montant de 768 millions de dollars (USD), contre 2,4 milliard USD à la même période de 2015, ce qui représente une baisse de 68%, ont rapporté samedi des chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS).

L'explication à cette tendance baissière se trouve dans les dernières mesures prises par le gouvernement afin de limiter les importations et les sorties de devises dans un contexte de recul des recettes dues à la baisse des revenus pétroliers.

Ainsi, il a été décidé d'attribuer des licences d'importation à seulement 40 concessionnaires sur un total de 80 postulants. Des attributions assorties de quotas.

Cette limitation des importations a engendré une indisponibilité de véhicules qui a touché toutes les marques et une augmentation des prix d'environ 30%.

Cette décision a été élargie aux importateurs de ciment gris, de rond à béton et de certains produits agricoles.

Juin dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation faite à tous les concessionnaires automobiles d'investir localement, en avisant que sans quoi, la licence d'importation leur sera retirée en 2017.

Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un milliard USD en 2016 (83.000 unités), contre 3,14 milliards USD (265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités).