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Sur ordre du wali de Béjaïa, cette opération a été menée avec le concours de la municipalité de Béjaïa, du Croissant-Rouge algérien (CRA), la direction du transport, celle de la santé et les services de police de Béjaïa.

Cette opération, qui n'est pas la première du genre, a été précédée par le regroupement, effectué mardi dernier, des familles des réfugiés, que les responsables de l'opération ont regroupées au niveau du parc communal, avant de les acheminer, hier matin, par bus vers Tamanrasset.

Dix bus ont pris la route vers le centre d'accueil. Selon Malek Bouchebah, vice-président chargé du social au niveau de l'APC de Béjaïa, «l'ensemble des réfugiés a subi un contrôle médical. Ils ont été photographiés avec une prise d'empreintes et l'établissement des identités».

Récemment, une rixe a éclaté entre un automobiliste et une famille de Subsaharien qui pratiquait la mendicité. Cette dernière s'est montrée assez exigeante envers l'automobiliste allant jusqu'à provoquer sa colère. Des cas similaires ont été signalés un peu partout et un sentiment de peur s'est installé chez les habitants de Béjaïa, qui redoutaient que des dépassements surviennent à tout moment. C'est pourquoi les citoyens ont salué cette opération de rapatriement de peur que les rixes, voire les agressions n'atteignent les habitations.

Pour rappel, des opérations similaires avaient été menées plusieurs fois dans le passé, mais ces familles de réfugiés subsahariens, dont des femmes et des enfants en bas âge, finissent toujours par revenir on ne sait par quel miracle pour s'adonner à la mendicité à travers les différentes artères de la capitale des Hammadites.