ali-ismail-alias-sohaib.jpg
Le terroriste dont des images ont été diffusées par la chaîne de télévision publique ENTV a rejoint les groupes terroristes fin novembre 1993, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale qui précise qu' «il vivait en compagnie de sa famille, composée de sa femme et de ses cinq enfants dont l'aînée âgée de 18 ans et la plus jeune d'un an».

Les membres de sa famille se sont aussitôt rendus à la suite de l'arrestation d'Ali Ismail.

Comme on pouvait le constater sur les images diffusées, sa famille, qui vivait dans un contexte particulier, complètement coupée du monde souffrait énormément «de l'appartenance de leur père à un groupe terroriste et vivait dans des conditions pénibles, dépourvue des moindres nécessités de vie».

En effet, souligne le MDN dans sa communication «les enfants de ce terroriste ont été interdits, de leurs droits civils, de l'éducation et des soins, isolés dans une montagne loin d'une vie normale, tels des otages victimes de l'ignorance, de l'extrémisme et de l'égoïsme de leur père».

Devant la caméra, Ali Ismail a avoué avec amertume «son regret d'avoir appartenu aux groupes terroristes et d'avoir gâché ses années parmi ces criminels, et a adressé un message aux résidus terroristes et à leurs familles de déposer leurs armes et de réintégrer la société».

Dans ses déclarations, ce terroriste avoue aussi avoir été bien traité par les éléments de l'Armée nationale populaire avec beaucoup de considération et d'humanisme.

Comme les précédentes opérations menées par l'ANP, celle-ci n'a enregistré aucune perte humaine.