"Nous ne pensons pas qu'une intervention militaire soit la solution pour régler la crise en Libye. Le but de tous les efforts déployés, est de permettre à la Libye d'installer un gouvernement d'unité nationale qui sera effectif dans sa lutte antiterroriste et empêchera le groupe terroriste Daech de s'implanter sur le territoire libyen", a indiqué jeudi à Alger le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères et du Commonwealth, Philip Hammond lors d'une conférence de presse qu'il a animée, à l'issue de sa visite de deux jours, avec son homologue Ramtane Lamamra.

Pour sa part, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à ce propos: "Nous ne croyons pas à la solution militaire, nous ne croyons pas que le fait de nourrir l'escalade par la fourniture d'armement ou par des mesures de ce genre serait de nature à favoriser le nécessaire apaisement des cœurs et des esprits afin d'aller vers la solution consensuelle que nous appelons de tout le temps".

Dimanche dernier, Daech avait diffusé une vidéo montrant la décapitation de 21 coptes égyptiens enlevés en décembre à Syrte. Une situation qui a poussé l'Egypte à mener des raids contre des positions du groupe Etat islamique à Derna.

Lors du Conseil de sécurité organisé mercredi soir, l'Egypte avait plaidé pour l'envoi d'une force internationale en Libye, au moment où la Libye avait demandé la levée de l'embargo sur les armes pour constituer une armée en mesure de lutter contre Daech.