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A l'occasion du deuxième anniversaire du crash AH5017, Air Algérie est sommée de s’acquitter d’une facture de plus de 600.000 euros relative au transport des familles des victimes du crash de Ouagadougou sur le lieu de l’accident au Mali, il y a deux ans.

Dans un entretien accordé au quotidien El-Watan, Nabil Doumi, directeur des affaires générales de la compagnie Air Algérie, a précisé que la compagnie aérienne a pris sur elle d’assurer la prise en charge de tous les frais liés au déplacement des familles des victimes de cet accident, depuis Paris jusqu’à Ouagadougou et leur retour en France.

Même si l'assureur d'Air Algérie a refusé de prendre les risques d'un déplacement en zone en guerre, la compagnie a répondu favorablement au vœu de certaines familles de se recueillir à la mémoire des victimes sur le lieu du crash. «Pour nous -Air Algérie-, c’était une question morale» indique Nabil Doumi. L’Etat français, qui s’est proposé d’assurer le déplacement vers le lieu du crash, a fait parvenir récemment la facture... celle-ci est estimée a plus de 600.000 euro.

Pour rappel, le vol AH 5017 d'Air Algérie Ouagadougou-Alger s'était abîmé le 24 juillet, 32 minutes après son décollage dans le nord du Mali. Les 116 personnes à bord ont perdu la vie. 54 Français, 23 Burkinabè, ainsi que des Libanais, des Luxembourgeois et un équipage espagnole. Un staff de 6 algériens figurent aussi parmi les victimes. Selon le rapport final du Bureau d'enquêtes et d'analyses (le BEA français) publié en avril 216, le crash est dû à "la non-activation" par l'équipage du système antigivre, suivie de l'absence de réaction des pilotes pour sortir d'une situation de décrochage.