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Selon des sources locales, vingt membres des forces de l'ordre afghanes ont perdu la vie dans cette attaque. Une quinzaine de policiers auraient également été blessés, a fait savoir un responsable du district, refusant d'être identifié.

Selon les médias locaux, les policiers attaqués ont appelé des journalistes pour les prévenir, faute de pouvoir joindre leurs responsables.

Les Taliban ont revendiqué cette opération sur leur site internet, affirmant qu'elle s'inscrivait dans le cadre de l'«opération Mansouri», leur offensive de printemps lancée fin avril, dont le nom fait référence à l'ex-leader du mouvement, Akhtar Mohammad Mansour, abattu en mai 2016 par une attaque de drone américain au Pakistan.

Les Taliban ont promis de s'en prendre principalement aux «forces étrangères, à leurs infrastructures militaires et de renseignement et à leurs mercenaires locaux».

En plus des attaques du groupe armé Daesh, les autorités afghanes doivent faire face aux assaut réguliers des Taliban. Fin avril, par exemple, des combattants talibans avaient pris d'assaut une base militaire du pays ; 140 militaires avaient été tuées et plusieurs autres blessées dans l'attaque qui a duré plusieurs heures.