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En juin dernier, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh, avait assuré, à l'occasion d'une réunion organisée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), que le pays pourrait produire un million de barils de plus par jour dans les six à sept mois qui suivraient la levée des sanctions.

L'Algérie étant un important producteur de pétrole et son économie est fortement liée à la fiscalité des hydrocarbures qui représente plus de 95 % des recettes des exportations; la situation risque de s'aggraver encore plus qu'elle est, avec l'annonce de l'accord avec l'Iran.

Déjà qu'un prix inférieur à 100 dollars/baril a entraîné des ralentissements dans le plan quinquennal 2015/2019, des experts en commerce international estiment qu'avec un accord avec l'Iran, les prix du pétrole pour la fin 2015 se stabiliseront aux alentours de 40 dollars/baril.

Les réserves de pétrole de l'Iran sont les quatrièmes en importance au monde. Pour accroître ses parts de marché, l'OPEP a continué d'augmenter sa production ces derniers mois. L'offre mondiale étant déjà supérieure à la demande de 2,5 millions de barils/jour, un million de barils de plus par jour va s'ajouter à la production mondiale avec l'arrivée de l'Iran.

Pour information, l'Iran et les grandes puissances sont parvenus mardi à s'entendre sur le dossier du nucléaire iranien au terme de près de deux ans de négociations et d'un sprint de plus de 17 jours.

Washington a estimé que les sanctions avait coûté à l'Iran plus de 160 milliards de dollars de revenus pétroliers depuis 2012.