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Il s’agit du premier chiffre global communiqué par les autorités concernant les poursuites pour terrorisme depuis la fin de la décennie noire au début des années 2000.

Le ministre de la Justice Tayeb Louh a expliqué lundi devant les sénateurs que son ministère avait établi «une base de données centralisée (…) pour les individus poursuivis pour crime terroristes».

Cette base de données, mise en place en 2014, a répertorié les dossiers depuis le début des années 90, a précisé mardi le ministère interrogé par l’AFP.

«Le nombre global d’individus poursuivis pour crimes terroristes et inscrits sur la base de données (…) s’élevait au 21 décembre à 54.457 personnes», a indiqué M. Louh.

Ce chiffre englobe des personnes qui n’ont pas encore été jugées, qui ont été condamnées par contumace ou non, ou encore qui ont été amnistiées dans le cadre de la politique de réconciliation nationale.

Certaines de ces personnes ont par ailleurs pu avoir été tuées par les forces de sécurité.

M. Louh n’a pas fourni de détails sur les différents cas. La justice a prononcé des centaines de peines capitales. Mais aucun condamné n’a été exécuté depuis 1993.

Près de 15.000 terroristes ont déposé les armes depuis 1999.