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Aucune revendication n'a été rendue publique pour l'instant, mais sur les réseaux sociaux, l'annonce de l'attaque a déclenché la liesse de sympathisants du groupe armé Daesh.

De source proche des services de sécurité, on précise qu'un engin explosif d'une douzaine de kilogrammes de TNT déposée dans l'aile de l'église réservée aux femmes est à l'origine de l'explosion.

«L'explosion s'est produite au moment où le prêtre nous appelait à nous préparer à la prière», a dit Emad Choukry, qui se trouvait sur place.

«L'explosion a ébranlé les lieux, de la poussière a recouvert la nef et j'ai essayé de rejoindre la porte même si je ne voyais rien. J'ai réussi à partir au milieu des cris. Il y avait beaucoup de monde par terre.»

Les coptes orthodoxes représentent environ 10 % de la population en Égypte, pays de 90 millions d'habitants.

La présidence égyptienne a dénoncé un acte de «terrorisme» et déclaré trois jours de deuil national. L'imam de la plus haute institution de l'islam sunnite en Égypte, Al Azhar, a aussi condamné l'attentat.

Les coptes ont déjà été la cible d'attentats en Égypte. Le 1er janvier 2011, un attentat non revendiqué avait fait 21 morts à la sortie d'une église copte après la messe du Nouvel An à Alexandrie, deuxième ville du pays.

Les forces de sécurité égyptiennes combattent une insurrection centrée sur le nord du Sinaï, mais qui a également mené des attaques meurtrières au Caire et dans d'autres villes du pays.

Vendredi, six policiers ont été tués dans l'explosion de deux bombes, l'une au Caire et l'autre au nord de la capitale.