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Tout comme les deux précédentes, l'attaque de samedi a été revendiquée par Daesh, contre qui le Royaume-Uni a effectué ces dernières années des raids aériens en Irak et en Syrie. L'attentat a été perpétré par «une unité de combattants de l'Etat islamique», a rapporté l'agence de propagande Amaq, dans un communiqué publié à Beyrouth. Leurs identités n'étaient pas publiques mais la police a assuré dans un communiqué qu'elles seraient dévoilées dès que ce sera «opérationnellement possible».

Les autorités britanniques poursuivent leur enquête à quelques jours des élections législatives.

Plus tôt, la Première ministre Theresa May l'avait lié à «l'idéologie malfaisante de l'extrémisme islamiste» dans une déclaration devant le 10, Downing Street. Elle a annoncé le maintien des élections législatives prévues pour jeudi, qui doivent renouveler la chambre des Communes au moment où le Royaume-Uni s'apprête à négocier le Brexit, et la reprise de la campagne lundi, après une journée de suspension.

Sur le front de l'enquête, des perquisitions ont été effectuées à Barking, une banlieue multi-ethnique de l'est de Londres, où la police a arrêté 12 personnes âgées de 19 à 60 ans, dont une a ensuite été relâchée.

Alger condamne avec "la plus grande force" les attentats ayant ciblé samedi la capitale britannique, et exprime sa "solidarité" avec le peuple, le gouvernement et les familles des victimes britanniques et d'autres nationalités, a déclaré dimanche, le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. "La Grande-Bretagne vient d'être encore une fois brutalement frappée par une terrible attaque terroriste que nous condamnons avec la plus grande force", a souligné M. Benali Chérif, dans une déclaration à l'APS.